Travailler au CSG

Le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) utilise à ses débuts des installations militaires implantées à Hammaguir dans le désert algérien. A l’indépendance de l’Algérie, un nouveau site doit être trouvé.

Sur les 14 emplacements pressentis à travers le monde, la Guyane française arrive largement en tête car elle offre des conditions de lancement optimales.
Grâce à sa large ouverture sur l’océan les lancements se font avec un maximum de sécurité tant vers l’est que vers le nord.

En lançant vers l’est les lanceurs bénéficient à plein de la vitesse de la rotation de la Terre, plus importante au niveau de l’équateur.
De par la proximité de l’équateur, les satellites géostationnaires minimisent les manœuvres de correction de trajectoire, économisent ainsi du carburant et augmentent notablement leur durée de vie. Une Ariane 5 prévue pour 10 tonnes en orbite de transfert géostationnaire (GTO) à Kourou ne pourrait emporter que
8,3 tonnes depuis Cap Canaveral et seulement 5,7 tonnes depuis Baïkonour.

Implanté sur une large plaine, sous influence de vents modérés, dans une zone à faible densité de population, le site est épargné par les séismes et les cyclones.
Avec la naissance de l’Agence Spatiale Européenne (l’ESA) en 1975, le Centre Spatial Guyanais devient le Port Spatial de l’Europe. L’ESA contribue à son développement, finançant la plupart des travaux d’aménagement et d’agrandissement qui permettent d’accueillir à partir de 1979 le programme Ariane, Soyouz en 2011 et Vega en 2012.

Les activités du Centre Spatial Guyanais sont coordonnées par le CNES, l’agence française de l’espace, avec le soutien financier de l’ESA. Les opérations de lancement se déroulent sous la responsabilité d’Arianespace.

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